Brochure Paris WorkPlace 2018

Etude 2018

Demain, tous mobiles ?

52-58, rue Violet, 75015 Paris

BIOME est un projet qui repose sur les valeurs d’un bâtiment bénéficiant d’une histoire ainsi que d’un site remarquable au cœur du 15ème arrondissement.

Par une transformation audacieuse, SFL fait évoluer cet immeuble de bureaux vers un programme responsable, mixte et ouvert sur la ville.

BIOME, c’est la volonté de créer un dialogue entre l’extérieur et l’intérieur du bâtiment. La structure du bâtiment et sa forme singulière créent un échange avec le tissu urbain.

L’architecture remarquable de cet ensemble, ouvert sur un grand jardin visible depuis la rue, donne une nouvelle source de respiration au quartier.


Brochure Biome

SFL pré-commercialise la totalité de l’immeuble parisien Biome auprès de La Banque Postale et de SFIL

Communiqué de Presse

Cityguide Biome

Cahier technique Biome

Certifications

BIOME is a project rooted in the values of an historic building occupying an amazing location at the heart of the 15th *arrondissement*.

The bold transformational project driven by SFL is enabling this office building to evolve into a responsible, mixed-use scheme that embraces the city.

BIOME is all about the central desire to initiate a dialogue between the building exterior and its interior. The structure of the building and its distinctive form interact seamlessly with the urban fabric.

The remarkable architecture of this complex, which opens onto a generous garden visible from the street, provides a new breathing space for its surrounding community.

**Handover is scheduled for Q4 of 2022.**


Contributors

divisible from 8,000 m²

Biome

Sur la Rive Gauche, dans le quartier des ministères, ce complexe historique est dominé par une tour qui abritait au XIXe siècle le premier réseau de « télégraphe Chappe » et, jusqu’à une époque récente, l’Administration des Lignes télégraphiques.

Ce centre d'affaires développe près de 20 000 m² de bureaux de première catégorie. Après une restructuration lourde opérée en 2010 par Philippe Chiambaretta, le site a fait l'objet d'évolutions majeures tant dans les espaces de bureaux que dans l'offre de services proposée aux utilisateurs.


Brochure 103 Grenelle

Certifications 

Among the French government ministries on the Left Bank, this historic complex is dominated by a tower that housed the first *Chappe* optical telegraph network in the 19th century and, more recently, the *Administration des Lignes Télégraphiques*.

The building now boasts 20,000 m² of first-class HQE® certified office space. The reception hall and services were updated and upgraded as recently as 2017.


Architect

103 Grenelle

En 2007, SFL a transformé quatre immeubles du boulevard Haussmann en un complexe tertiaire de très haut standing. D’une surface de plus de 12 500 m² sur 7 étages, qui se déploie sur un linéaire de façade de 82 mètres en pierre de taille, il s’articule autour d’un vaste hall central éclairé par une verrière. Loué en totalité au spécialiste du coworking, WeWork, l’inauguration a eu lieu en janvier 2021.


Brochure 106 Haussmann

In 2007, SFL redeveloped four buildings on Boulevard Haussmann to create an office complex specified to an extremely high standard. With a total floor area in excess of 12,500 m² on 7 floors, and an 82-metre dressed stone frontage, the space is structured around a generous central hall flooded with daylight from its glass roof. The entire building is leased to coworking specialist WeWork, and opened to clients in January 2021.


Haussmann Saint-Augustin 

Cet immeuble, doté d’une terrasse et d’un jardin intérieur, se compose de 9 niveaux de bureaux élevés sur 5 sous-sols. Il comporte des plateaux lumineux d’environ 800 m² avec des aménagements flexibles et un hall d’accueil réhabilité en 2019. Il abrite notamment le siège de TV5 Monde.


With offices on 9 upper floors and 5 basement levels, 131 Wagram offers its tenants not only a terrace, but also an internal garden. Each of its 800 m² floors is designed for maximum daylight, with flexible layouts and a reception hall updated in 2019. It is currently home to the headquarters of TV5 Monde.


131 Wagram

Situé sur l’axe reliant l’Étoile à La Défense, cet immeuble a fait l’objet d’une transformation récente de son hall d’accueil et des espaces communs. Il offre des plateaux de bureaux baignés de lumière, entièrement rénovés au design épuré.

Il s’ouvre désormais sur de nouveaux jardins paysagés. Il dispose en outre d’un grand local commercial situé au rez-de-chaussée et d’une excellente accessibilité.


Brochure 176 Charles de Gaulle

Located on the main artery that links l'Étoile to La Défense, the reception hall and communal spaces of this impressive building have recently been redesigned and updated. Its fully renovated and sleekly designed office spaces are flooded with natural daylight.

The building now looks out onto newly landscaped gardens. At street level, it also offers large retail spaces and excellent accessibility.


176 Charles de Gaulle

96, avenue d’Iéna, 75016 Paris

Remarquablement situé au pied de l'Arc de Triomphe, cet immeuble de six étages est doté d’une cour intérieure et de terrasses offrant une vue exceptionnelle sur tout Paris et notamment l’Arc de Triomphe et la Tour Eiffel. Cette localisation unique est renforcée par un emplacement proposant trois façades sur rue, ce qui lui octroie une visibilité rare.

Sa restructuration est en cours transformant en profondeur cet immeuble en le dotant de plateaux de bureaux de 1 200 m² très flexibles et performants, d’un atrium central ouvert sur un patio baigné de lumière naturelle, et de nouveaux espaces de services (cafétéria, business center ERP, lounge, jardin paysager, …).

Cet ensemble entièrement préloué aux sociétés Goldman Sachs et Bryan Garnier a été livré au 3ème trimestre 2021.


Brochure 83 Marceau

SFL – Goldman Sachs prend à bail plus de 80% des bureaux du 83 Marceau

Communiqué de presse

Breathtakingly located in close proximity to the Arc de Triomphe, this seven-storey building boasts an internal courtyard and terraces with outstanding views of Paris, including the Arc de Triomphe and Eiffel Tower. This unique location is further enhanced by the fact that the building fronts onto three different streets, which gives it a rare level of prominence.

It is currently being extensively restructured to add a further 1,200 m² of highly flexible and efficient office space, a central atrium opening onto a patio bathed in natural daylight, and new service areas, including a food service area, ERP business centre, lounge and landscaped garden.

Fully pre-let to Goldman Sachs and Bryan Garnier, the building was delivered in the Q3 of 2021.


We’re delighted that Goldman Sachs has chosen 83 Marceau as the hub for its Paris teams. This is one of our most successful projects, and one on which we have focused the full range of our expertise. At no time has the recent phase of uncertainty we have all experienced shaken the commitment of Goldman Sachs to lease this building unique in Paris, which once again underlines the resilience of the market in our capital, which continues to suffer from a structural shortage of prime office real estate


We’re excited to announce this new phase in the expansion of our presence in France. The choice of 83 Marceau will give us a unique setting in which to continue serving our French clients in the best-possible environment, and will help us to attract and retain the most talented people. This decision will eventually allow us to double our Paris staff, and illustrates our ongoing commitment to serving our corporate and institutional clients in the French market, and our belief in the appeal of Paris as a financial centre


Nous sommes ravis d’annoncer cette nouvelle étape dans le développement de notre présence en France. En choisissant le 83 Marceau, nous disposerons d’un cadre unique pour continuer à servir nos clients français dans les meilleures conditions environnementales et attirer les meilleurs talents. Cette décision, qui nous permettra à terme de doubler nos effectifs parisiens, illustre notre engagement continu sur le marché français au service de nos clients corporate et institutionnels, ainsi que l’attractivité de la place financière de Paris.


Nous nous réjouissons que Goldman Sachs ait choisi le 83 Marceau pour héberger ses équipes parisiennes. Il s’agit d’un de nos projets les plus aboutis, sur lequel nous avons intégré tout notre savoir-faire. La phase d’incertitude que nous avons traversée n’a pas remis en cause la volonté de Goldman Sachs de prendre à bail ce projet unique à Paris. Ce qui témoigne une fois de plus de la résilience de notre marché parisien structurellement sous-offreur en produit "prime".


83 Marceau

Situé au-dessus de la galerie des Champs-Élysées, cet immeuble contemporain dispose d’une façade ornée d’une pierre de taille utilisée dans les plus beaux bâtiments haussmanniens métamorphosée par Jean Nouvel. Le bâtiment, qui a fait l’objet d’une restructuration soignée, présente de très beaux plateaux lumineux de 1 200 m²


Occupying the space above the Galerie Champs-Élysées shopping arcade, the frontage of this contemporary building is clad in the same stone as that seen in the finest Haussmann-style buildings, as interpreted by architect Jean Nouvel. Sensitively redesigned, the building now offers 1,200 m² of bright office space.


90 Champs-Elysées

Site de la résidence de Thomas Jefferson pendant son séjour à Paris de 1785 à 1789, c’est l’un des immeubles les mieux placés des Champs-Élysées, à l’angle de la rue de Berri. Il a fait l’objet d’une restructuration globale pour lui rendre tout son prestige et a été livré fin 2012 avec des bureaux certifiés HQE® et loué par WeWork.


SFL signe l’arrivée de WeWork sur les Champs-Elysées

Once the residence of Thomas Jefferson during his stay in Paris between 1785 and 1789, No. 92 is one of the best located buildings on the Champs-Élysées, occupying the corner of the Rue de Berri. The building was restored to its former prestigious glory to create HQE® certified offices that have been leased to WeWork since completion of the project in 2012.


92 Champs-Elysées

Imaginé et édifié par l’architecte Louis Plousey dans les années 1930, cet ensemble emblématique parisien de 27 000 m² composé de deux bâtiments, est typique de l’architecture Art déco. Ces derniers mois, celui-ci a fait l'objet d'un ravalement et d'une lourde restructuration qui s'achèvera courant 2022.

Occupé par des sociétés de renom dans les domaines de la banque, de la finance, de l’immobilier et du conseil, il possède de nombreux atouts : une localisation centrale, une rue privative de 100 mètres de long à l’abri de la circulation, des commerces en pied d’immeuble, de grands plateaux horizontaux baignés de lumière naturelle offrant une grande flexibilité d’aménagement, et des terrasses exceptionnelles.

L’immeuble est doté d’un pôle de services dédié aux usagers. Inspirés des codes de l’hôtellerie, les lieux ont été entièrement repensés par le Studio Putman, et offrent un espace de restauration, un auditorium équipé de 100 places, des salles de réunion et un salon VIP.


Brochure Cézanne Saint-Honoré

SFL précommercialise 90% de son opération Cézanne Saint-Honoré, 6 mois avant sa livraison

This iconic 27,000 m² two-building complex was designed in archetypal Art Deco style by architect Louis Plousey, and constructed under his supervision in the 1930s.

Formerly the French office of Freshfields Bruckhaus Deringer, it offers a plethora of advantages, including a central location in a 100-metre long pedestrian-only street, ground floor retail units, extensive upper floors flooded with natural light and offering enormous flexibility of office layout, and exceptional outdoor terraces.

The building has its own dedicated user service centre. Inspired by the visual language of the hospitality industry, the interiors have been entirely redesigned by Studio Putman to offer a food service space, 100-seat auditorium, meeting rooms, VIP lounge and concierge service.


RETAIL

Commerce

Cézanne Saint-Honoré

1-5, rue Grétry, 75002 Paris

\#Cloud.Paris, véritable centre d’affaires de dernière génération, en plein cœur de Paris, rassemble 4 bâtiments et propose une offre de bureaux innovante, esthétique, flexible et visant l’excellence environnementale.

Livré en novembre 2015, après une restructuration lourde menée par l'agence PCA, il accueille des sociétés très prestigieuses telles que Facebook, BlaBlaCar, Exane, Coty… Il s’est illustré en remportant le trophée des SIIC 2015 « Ville & Avenir » et le MIPIM Awards 2016 « Best Office & Business Development ».


The 4 buildings of #Cloud.Paris combine to create a state-of-the-art business centre in the heart of Paris offering innovative, aesthetic and flexible office space focused on environmental excellence.

Delivered in November 2015 following a major restructuring and refurbishment project by PCA-STREAM Architects, #Cloud.Paris is home to some very prestigious companies, including BlaBlaCar, Exane and Coty. It received a 2015 SIIC Ville & Avenir Award and a 2016 MIPIM Best Office & Business Development Award.


#Cloud.Paris

L’ensemble immobilier date de la fin du XIXe siècle et est composé de 7 bâtiments. Il reste très empreint d’histoire grâce à la conservation d’éléments historiques. L’intérieur des bâtiments comprend un grand nombre de caractéristiques néoclassiques, telles que des colonnes sculptées, plafonds peints ou encore de nombreux éléments de décoration en marbre et boiseries.

This 7-building complex dates from the end of the 19th century, and retains much of its historical interest thanks to careful conservation of period features. The buildings interiors boast a large number of neoclassical details, including sculpted columns, painted ceilings and many decorative elements crafted in marble and wood.

Condorcet

2 à 18 rue Caumartin - 75009 Paris

Édifié sur une parcelle d’un hectare et demi, l’ensemble haussmannien Édouard VII est situé au cœur d’un des quartiers les plus vivants de Paris. Son emplacement et le prestige de son architecture, issue d’une profonde restructuration, en font une vitrine exceptionnelle.

Son histoire est une fresque urbanistique et architecturale à l’image de Paris. Du projet de « ville dans la ville » dessiné au début du XXe siècle par l’architecte Nénot, au déplacement de l’Olympia à la fin des années 80, de la signature artistique de Felice Varini jusqu’au patronage du roi d’Angleterre, le quartier Edouard VII est un livre d’histoire à ciel ouvert.

Après la mise en couleurs des façades des boutiques de la rue Édouard VII, insufflant un aspect moderne et attractif au lieu, un programme de végétalisation des cours intérieures et de valorisation des passages a été effectué pour accompagner la montée en gamme de ce centre d’affaires.


Brochure commerciale Edouard VII

Cahier de surfaces Edouard VII

The Haussmann-style Edouard VII complex occupies a 1.5-hectare plot at the heart of one of the capital’s liveliest communities. Its location and prestigious architecture - now sensitively revised and restructured - make this an exceptional showcase for any business. Its history is an urban and architectural fresco that mirrors the story of Paris itself. From the ‘city within a city’ project designed at the beginning of the 20th century by architect Henri Paul Nénot to the relocation of the Olympia at the end of the 1980s, and from the artistic signature of Felice Varini to the patronage of the King of England, the Edouard VII district is an open-air history book.

In addition to the introduction of colour into shop frontages on the Rue Edouard VII to create a more contemporary and visually exciting appearance, the planting of interior courtyards and enhancement of the arcades have taken this important business centre even further upmarket.


Design

Edouard VII

Symbolisant l’une des plus prestigieuses localisations de Paris, située côté pair des Champs-Élysées sur le tronçon le plus fréquenté, la galerie a fait l’objet de très lourds travaux de restructuration. Entièrement redessinée par Jean Nouvel, elle a retrouvé fierté et élégance avec son style épuré. La galerie accueille au 86 Champs-Élysées le concept store développé par L’Occitane et Pierre Hermé ainsi que des kiosques éphémères.


SFL accueille au sein de la Galerie des Champs-Elysées le nouveau concept store développé par L’Occitane et Pierre Hermé

An icon of one of the most prestigious locations in all of Paris, and located on the busiest stretch of the even-numbered side of the Champs-Élysées, this shopping arcade has been extensively restructured. The comprehensive redesign by architect Jean Nouvel has restored its pride and elegance with a new and sophisticated style. 86 Champs-Élysées hosts the concept store developed by L'Occitane and Pierre Hermé, as well as many pop-up stores.


Galerie Champs-Elysées

Achevé en 1852, ce bel ensemble a vécu au rythme économique de Paris. En 1855, année de la première Exposition universelle en France, deux employés de commerce, Alfred Chauchard et Auguste Hériot, aidés des capitaux des frères Pereire, y fondent les Grands Magasins du Louvre. Ce premier exemple d’un tel commerce à Paris abrite alors l’Hôtel du Louvre, où les grands magasins lui servent de galerie marchande.

Un siècle plus tard, de grandes sociétés commencent à y abriter leurs bureaux. En 1975, la Caisse des Retraites des Employés des Postes et Télécommunications britanniques se rend acquéreur du bâtiment devenu vacant et entreprend la réalisation d’un Centre d’Affaires moderne avec, au pied, le Louvre des Antiquaires. Acquis en 1995 par SFL, le Louvre Saint-Honoré a été plusieurs fois rénové par SFL.

Cet immeuble doté d’un emplacement exceptionnel face au Louvre, offre de très vastes plateaux fonctionnels d’une surface de 5 400 m²/plateau. 20 000 m² de surfaces commerciales situées aux niveaux R-1, RDC et R+1 sont actuellement en cours de restructuration pour accueillir la Fondation Cartier.

Livraison prévue en 2024.


Brochure Louvre Saint-Honoré

Completed in 1852, this handsome collection of buildings has witnessed the economic expansion of Paris. In 1855, the year of the first *Exposition Universelle* international exhibition in France, two retail employees called Alfred Chauchard and Auguste Hériot founded the *Grands Magasins du Louvre* department store with capital funding from leading financiers, the Pereire brothers. It was the first of its kind in Paris, and at that time occupied the Hôtel du Louvre, within which the original arcade of shops developed into a department store.

A century later, large companies began to use parts of the building as office space. In 1975, the then vacant building was acquired by the British Post Office Pension Fund, which began the process of converting it into a modern business centre with the *Louvre des Antiquaires* antiques market on the ground floor. Since it was acquired by SFL in 1995, the Louvre Saint-Honoré building has been renovated several times.

With its exceptional location facing the Louvre, it offers office accommodation on the grand scale, with usable space of 5,400 m² per floor. The 20,000 m² of retail space on the ground, first and second floors are currently being restructured to accommodate the Fondation Cartier contemporary art museum. Delivery is planned for 2024.


Louvre Saint-Honoré

Le 91 Pasteur est localisé au cœur de la rive Gauche, dans le 15ème arrondissement de Paris. Situé au pied de la gare Montparnasse, l’un des principaux hubs parisiens, l’immeuble bénéficie d’une excellente accessibilité. Desservi par 4 lignes de métro (4, 6, 12 et 13), il est directement connecté aux points centraux de la capitale et aux grands quartiers tertiaires.

Ce pôle tertiaire de près de 40 000 m² de bureaux a été conçu en 1965 et réhabilité en 2012. Il possède des plateaux courants de 2 100 m², rares pour un IGH de 17 étages offrant des vues uniques à 360 degrés sur tout Paris.

Le 91 Pasteur reflète une image contemporaine fonctionnelle et valorisante pour son utilisateur. Il est équipé de nombreux services : brasserie, cafétéria, fitness, conciergerie, business center.

Cet actif performant est labellisé HQE Rénovation, HQE Exploitation, BBC - Effinergie et Breeam.

The 91 Pasteur property is located in the heart of Paris' Left Bank in the 15th arrondissement. Situated right next to Montparnasse train station, one of Paris' main hubs, the building has excellent transport links. It is served by four metro lines (4, 6, 12 and 13), directly connecting it to the centre of the capital and to the city's major business districts.

Spanning approximately 40,000 sq.m, the office building was designed in 1965 and was renovated in 2012. The property offers 2,100 sq.m. floor plates; a rare find in a 17-storey high-rise, and unique 360-degree views over Paris.

91 Pasteur projects a modern feel that its tenants will find both functional and satisfying. It offers an array of amenities including a brasserie, cafeteria, gym, concierge service and business centre.

Attesting to its energy performance, the property is certified under the HQE Renovation, HQE Operation, BBC - Effinergie and BREEAM labels.

Pasteur

Situé en bord de Seine à proximité immédiate de la gare de Lyon et du noyau de transports en commun, cet immeuble a été érigé en 1974. Cet édifice de 16 étages dominant la Seine bénéficie d’une visibilité remarquable et d’une excellente accessibilité. Cet immeuble est en cours de restructuration. Livraison prévue au S1 2026. Cet immeuble fait l’objet actuellement d’une transformation audacieuse, dans un esprit de renouveau urbain et d’excellence environnementale.

En savoir plus : [https://scope-paris.fr/](https://scope-paris.fr/)


Located on the banks of the Seine, this building dates from 1974 and was fully updated in 2000. Its impressive riverside location gives this 17-storey building great presence and excellent connectivity thanks to the close vicinity of the Gare de Lyon and its public transport hub.

Learn more: [https://scope-paris.fr/](https://scope-paris.fr/)


Scope

Le choix d'un immeuble avant-gardiste. Depuis son édification en 1932, le Washington Plaza a toujours été un immeuble pionnier. Il n’a cessé de se réinventer au fil du temps.

Sa surface de 47 000 m² et sa localisation hyper centrale à deux pas des Champs Elysées, en font un centre d’affaires privilégié du QCA.

En 2012, le Washington Plaza se métamorphose sous la direction de l’agence DTACC, pour donner vie à des espaces jusque-là inexploités et créer des lieux de vie et de partage intérieurs et extérieurs.

Aujourd’hui, il rassemble tous les atouts recherchés par les entreprises et leurs collaborateurs : une architecture emblématique, un design contemporain, des espaces de bureaux favorisant le travail horizontal et laissant une grande flexibilité d’aménagement et d’appropriation des lieux à chaque entité.

Une palette de services modernes et innovants, au design traité par Ana Moussinet, vient compléter ces espaces pour répondre aux attentes des utilisateurs et faciliter l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

SFL inscrit le Washington Plaza dans une démarche résolument durable et place les enjeux de bien-être et d’écologie au cœur des préoccupations de ses clients.


SFL pérennise ses locataires historiques et accueille de nouvelles entreprises prestigieuses au sein du Washington Plaza

Brochure Washington Plaza

A conscious choice in favour of an avant-garde building. Washington Plaza has been a pioneering building ever since it rose from the ground in 1932, and has constantly reinvented itself over the years.

Its floor area of 47,000 m² and hyper-central location a stone's throw from the Champs Elysées make it a high-status business centre in the capital’s CBD.

In 2012, Washington Plaza was transformed under the direction of DTACC architects to bring previously unused spaces to life and create indoor and outdoor living and sharing spaces.

It now concentrates all the advantages sought by today’s companies and their employees: an iconic architectural identity, contemporary design, office spaces that encourage horizontal working, and the flexibility required to enable each entity to define its own layout and space usage. A broad range of modern and innovative services designed by Ana Moussinet complements these spaces to meet user expectations and facilitate a healthy work/life balance.

SFL embraces an uncompromisingly sustainable approach to Washington Plaza, and accompanies its clients in their concerns to ensure workplace wellbeing and address eco-challenges.


Office

Bureaux

Washington Plaza

Quel avenir pour la voiture à Paris ? Interview d’Olivier Binet (CEO Karos)

À l’heure de la mobilité, le bureau est-il mort ? Interview de Sonia Lavadinho (Bfluid)

Interview de Dominique Perrault : Les sous-sols, le futur de la mobilité en ville ?

Demain, tous mobiles ? Paris Workplace 2018 par D. Boulte (SFL) et F. Dabi (Ifop)


**WeWork, c’est une communauté mondiale de 140 000 membres et des espaces nativement pensés pour la mobilité. À Paris, l’entreprise américaine a déjà aménagé quatre sites, et prévoit d’en ouvrir prochainement quatre nouveaux. À l’occasion du Paris Workplace, sa Directrice générale, Audrey Barbier-Litvak, est revenue avec nous sur les choix de WeWork pour favoriser le mouvement.**

![](/static/old-images/wp-content-uploads-2018-07-A-Barbier-Litvak.jpg)

Audrey Barbier-Litvak

## **Quels sont les partis pris de WeWork pour favoriser la mobilité dans les bureaux ?**

Nous avons fait un choix très fort : limiter l’espace par personne à 5 m2 (contre 10 m2 en moyenne), mais en multipliant les espaces collectifs partagés. Cela oblige les gens à sortir de leurs bureaux et à se rencontrer. La densité provoque le mouvement et crée la communauté. Nous appliquons le même principe à la taille des couloirs : suffisamment larges pour passer confortablement, mais pas assez pour être à deux de front. Nos membres ainsi se rencontrent et échangent.

> **_Nous avons fait un choix très fort : limiter l’espace _**à **_5 m2_** **_par personne (contre 10 _\*\***_m2 en moyenne), mais en multipliant les espaces collectifs partagés._\*\*

Dans les étages, nous avons un « modèle type » avec cuisine & boissons gratuites pour favoriser la convivialité, cabines pour téléphoner, bureaux vitrés et espaces de réunion. Nous aménageons des différences entre étages pour que les gens montent et descendent en fonction de leurs besoins : les salles de réunion n’ont pas les mêmes capacités, certains étages sont plus calmes, d’autres plus lumineux, etc.

![](/static/old-images/wp-content-uploads-2018-07-WeWork_Lafayette.jpg)

WeWork Lafayette

Pour favoriser toujours plus le mouvement et la rencontre, nous avons adopté d’autres « règles ». Par exemple, les chiens sont autorisés car ils deviennent une excuse pour entamer la discussion. Actuellement chez WeWork Colisée, nous en avons trois. C’est presque de l’économie comportementale.

De manière générale, tout est codifié pour que, où qu’il se trouve dans le monde, un membre de la communauté puisse partout se sentir chez lui. C’est très important pour nous car cela permet à nos membres de bouger sans friction et en retrouvant à chaque fois leurs repères.

## **Comment est pensée la mobilité entre les WeWorks d’une même ville et à l’international ?**

Tout membre de la communauté peut travailler dans les parties communes ou réserver une salle de réunion dans un WeWork. Chaque WeWork est adapté à sa localisation, et donc à son usage. On estime par exemple qu’avec son hyper-centralité, le WeWork 92 Champs-Élysées va attirer beaucoup plus de réunions clients ou partenaires. Nous avons aménagé l’espace en conséquence en prévoyant plus de salles dédiées. Actuellement, nous travaillons aussi avec des partenaires pour développer des modes de transport (vélos électriques...) qui favorisent la mobilité entre nos différentes implantations parisiennes.

![](/static/old-uploads/2018/07/WeWork_intérieur.jpg)

WeWork Colisée

Nos locaux sont rarement entièrement occupés car nos membres sont très mobiles. Ils peuvent travailler de n’importe où : d’un autre WeWork, mais également de chez eux ou des bureaux de leur entreprise « mère ». Nous nous sommes aperçus qu’il y avait une vraie demande pour une mobilité internationale.

Nous avons un produit, « Global Access », qui permet aux collaborateurs de grands groupes très mobiles d’avoir une place dans les \_hot desks \_du monde entier et des crédits de salles de réunion. Si demain quelqu’un du WeWork Colisée (à Paris) veut aller à WeWork Shanghai pour rencontrer des Tech de la mobilité, il fait une demande sur l’application et en arrivant nous pouvons lui en faire rencontrer 15.

## **Quels sont les avantages pour une entreprise d’intégrer la communauté WeWork ? Y a-t-il un impact business ?**

Nos membres viennent chercher des rencontres. Et nous faisons tout pour les favoriser grâce à la mobilité dans les locaux. Ces rencontres se traduisent par des gains _business_ : 50 % de nos entreprises ont déjà fait du « vrai » _business \_entre elles (\_i.e._ qui a donné lieu à facturation).

> **_50 % de nos entreprises ont déjà fait du « vrai » business entre elles (i.e. qui a donné lieu à facturation)._**

Notre communauté est constituée d’entreprises de différentes tailles : freelances, start-up, PME, grands groupes... Elles viennent trouver des synergies : les freelances et les start-up cherchent des clients, les PME et les grands groupes la flexibilité et l’agilité des start-up ou de nouvelles solutions technologiques. Nous avons un salarié d’Airbus au WeWork Cœur Marais. Il travaille sur la voiture volante. Pourquoi est-il seul ? Parce qu’il a besoin de s’immerger dans une culture qui favorise la créativité et être au contact de tout cet écosystème Tech.


Audrey Barbier-Litvak : « La densité provoque le mouvement et crée la communauté »


**Sonia Lavadinho est la spécialiste internationale des questions de mobilité et de leurs implications sur les transformations urbaines. En 2012, elle fonde le cabinet Bfluid, avec qui elle accompagne des villes-monde comme Paris (stratégie Paris piéton), Buenos Aires (« Ciudad amigalbe ») ou Montréal (programme d’aménagement d’espaces publics temporaires). À la fois, géographe, sociologue et anthropologue, elle nous partage sa hauteur de vue sur les questions de « multimodalité » et de « marchabilité » pour ce Paris Workplace 2018.**

## **Pour vous, la meilleure manière de répondre aux problématiques de temps de trajet est de développer une ville « multimodale »...**

L’enjeu majeur des villes est de développer des mobilités mélangeant les différents modes de transport. La Suède ou le Danemark ont par exemple développé des « super-connecteurs », des espaces qui font la liaison entre un hub de transports et des bureaux et permettent de se rendre au travail à pied ou à vélo. Les salariés de ces villes sont souvent à 10 km ou plus de leurs bureaux, mais leur urbanisme favorise différents modes de transport : le train sur 9 km par exemple, puis un « super-connecteur », une berge ou un parc, pour le dernier kilomètre de marche, de roller ou de vélo. Cela demande un engagement des villes sur des politiques de long terme, car les bénéfices ne sont visibles qu’au bout de cinq ans. Mais les résultats sont bien là : en marchant, on déstresse, on est plus libre, on est plus actif et donc en meilleure santé.

![](/static/old-uploads/2018/07/Mobilité-et-attractivité-de-Paris.jpg)

La mobilité est l’élément le plus important pour l’attractivité économique de Paris selon les Franciliens.

## **Mais est-ce imaginable à Paris ?**

En France, on a considéré que la marche et le vélo étaient bons pour les trajets de loisir. En conséquence, les personnes qui travaillent en périphérie doivent prendre le RER, le train ou la voiture pour aller travailler. C’est tout l’inverse de pays comme la Norvège, avec Oslo, ou l’Espagne, avec Barcelone, qui ont développé de vrais pôles d’attractivité et de loisirs en première ou deuxième couronne, où on peut se déplacer à pied ou à vélo.

J’ai travaillé sur la stratégie Paris piéton. C’est une ville très bâtie, très minérale, mais elle possède aussi des espaces verts et des trames bleues. Or, on voit bien qu’une ville très minérale comme Stockholm, arrive, grâce à la qualité des espaces publics, à favoriser la proximité ET les logiques de long cours grâce à des « super-connecteurs ». Les entreprises devraient faire plus de lobby pour favoriser l’interface « super-connecteurs » / transports publics, car on se rend compte que les salariés à moins de 10 minutes d’un parc sont plus productifs et plus heureux. Il faut favoriser ce qu’on appelle « la deuxième peau du parc », c’est-à-dire les espaces ludiques, les terrasses... qui le prolongent (une deuxième « membrane »), qui permettent de créer des zones de rencontre et de sociabilités et de mettre le corps en mouvement.

## **En somme, pour des trajets inférieurs à 60 minutes, c’est moins le temps de trajet qui importe que sa qualité...**

Nous avons un arbitrage quotidien à faire entre immobilité et mobilité. Nous choisissons souvent l’immobilité, car elle nous coûte moins cher en termes d’énergie dépensée (énergie physique, concentration mentale...). J’habite chaque lieu où je suis, y compris pour les transports : c’est l’habitabilité. Cette habitabilité se résume à une alternative simple : Suis-je bien où je suis / est-ce que je serais mieux ailleurs ?

> **_« Nous avons un arbitrage quotidien à faire entre immobilité et mobilité. Nous choisissons souvent l’immobilité, car elle nous coûte moins cher en termes d’énergie dépensée. »_**

Or, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous sommes arrivés à une convergence mobilité / habitabilité. En Suisse, on voit régulièrement des personnes qui préfèrent sur un trajet Lausanne-Genève prendre un train qui marquera de nombreux arrêts (46 minutes) à la ligne directe (31 minutes). Pourquoi ? Parce que le train a été modernisé et que le bien-être dans la bulle de déplacement vaut plus que le temps passé. Il devient du temps plein pendant lequel on peut travailler, et non plus du temps perdu. Le transport est devenu « habitable ». C’est toute la question qui va se poser avec la voiture autonome : à partir du moment où je ne conduis plus, je me libère du temps. Comment vais-je « habiter » ce temps ?

![](/static/old-images/wp-content-uploads-2018-07-Plus-on-est-mobile-plus-on-est-ouvert.jpg)

Plus on est mobile, plus on est ouvert aux autres

## **L’étude montre clairement que plus les salariés sont mobiles, plus ils sont ouverts. Comment expliquez-vous ce phénomène ?**

Les personnes les plus mobiles croisent plus de gens. Ils développent des compétences de sociabilité et de nouvelles façons d’entrer en interaction avec les autres. Avant le développement des métropoles et des villes, la méfiance entre individus qui ne se connaissaient pas était la norme. Les personnes qui vivent dans les grands centres urbains ont dû changer leur fusil d’épaule, car l’humain ne peut pas faire de filiation au-delà de 500 individus et, en ville, nous croisons chaque jour 10 000 personnes en moyenne. La confiance est une question de survie : imaginez la surcharge cognitive s’il fallait se méfier de chaque personne que l’on rencontre...

## **Cette mobilité et cette ouverture aux autres semblent même générer des opportunités _business_…**

Elles sont même cruciales dans une économie collaborative où l’échange des idées est corrélé aux possibilités de sociabiliser. De manière générale, plus on actionne les liens faibles, plus on multiplie les opportunités. Cela a été démontré par la théorie des réseaux : c’est plutôt dans les 2e ou 3e cercles que l’on trouve des opportunités. Au-delà de la quantité des lieux fréquentés, c’est donc leur diversité qui est cruciale. Les entreprises, au lieu d’augmenter leur nombre de filiales, devraient proposer à leurs salariés de travailler dans des espaces plus variés : tiers-lieux, parcs, cafés...

![](/static/old-images/wp-content-uploads-2018-07-Effet-cluster.jpg)

Effet cluster : les salariés mobiles veulent rester proches de leurs réseaux

## **Mais n\*\***’est-ce pas paradoxal que les « super-mobiles » soient plus attachés à leurs bureaux que le reste des salariés, alors qu’ils y sont moins souvent ?\*\*

Plus vous êtes mobiles et plus vous aurez besoin de lieux fermés. C’est la théorie du _« prospect and refuge »_, qui fait que par exemple, dans un restaurant, nous aimons être dos à un mur, mais voir toute la salle. Un salarié « super-mobiles » doit pouvoir disposer de bulles silences / de lieux clos pour s’isoler et se ressourcer.

De plus, tous les lieux sont en compétition pour notre temps disponible ; et les bureaux ne font pas exception. Si les lieux (et donc les temps) de loisirs sont plus attractifs, on les préfèrera au temps au bureau et au temps à la maison. Les « super-mobiles » sont une population qui favorise les bureaux où elle se sent bien. Les entreprises qui les recrutent l’ont intégré et ont adapté leurs locaux en conséquence.

C’est une forme de mise en garde : les bureaux fixes qui ne se transformeront pas en termes d’adaptabilité sont des actifs immobiliers qui ne vaudront plus grand chose dans vingt ans.


Sonia Lavadinho : "Les villes doivent développer des mobilités qui mélangent les modes de transport"

La mobilité selon BlaBlaCar, c’est sur la route et dans les bureaux


**Dominique Perrault est l’invité d’honneur du Paris Workplace 2018. [Architecte](http://www.perraultarchitecture.com/fr/dpa/dominique_perrault/biographie/), membre de l’Institut et décoré du Praemium imperiale en 2015, il est à l’origine d’une réflexion foisonnante sur les nouveaux usages urbains et les enjeux de la mobilité. On lui doit notamment le concept de « Groundscape » (aménagement et architecture du sous-sol), qu’il a appliqué à la BnF ou à l’Université féminine de Séoul (Ewha). Plongée dans les futurs de la ville, entre mixité, flexibilité, sous-sol et mobilité.**

![](/static/old-images/wp-content-uploads-2018-06-Dominique_Perrault.jpg)

Photographie de Dominique Perrault

## **Quelles sont selon vous les trois tendances en termes de mobilité et de fluidité qui conditionneront votre travail d’architecte dans les années à venir ?**

La mobilité est évidemment un enjeu essentiel pour l’avenir des métropoles, qui puisent à la fois leur richesse (et leur faiblesse) dans leur diversité, leur étendue et leur nombre d’habitants. Les déplacements longs et répétés, lorsqu’ils s’imposent, fatiguent la ville autant que les personnes qui y habitent. Il faudra donc optimiser la mobilité, en rapprochant les espaces par leur mise en connexion et l’amélioration de l’offre de transport, tout en développant de nouvelles proximités. C’est-à-dire mettre en connexion le local et la grande échelle métropolitaine. La capacité à pouvoir rejoindre rapidement l’ensemble des espaces de la métropole, tout en évitant la multiplication de déplacements inutiles, sera à mon avis la clé de la réussite des villes en termes de gestion des mobilités. Il ne faudra plus « subir » la métropole mais trouver, près de chez soi, un certain nombre de services pour éviter d’avoir à les chercher ailleurs.

> "La capacité à pouvoir rejoindre rapidement l’ensemble des espaces de la métropole, tout en évitant la multiplication de déplacements inutiles, sera (…) la clé de la réussite des villes."

Cela implique de penser la ville différemment : une ville dense mais flexible et agréable à vivre, avec de multiples pôles de mixité regroupant infrastructures de transports, commerces, espaces de travail, et même logements. Ceci encourage à penser davantage la ville en trois dimensions : une ville composée de centres urbains mixtes, connectés et mis en réseau et un urbanisme nouveau, infiltré dans le sol et capable d’enrichir la ville sous sa surface... À cet égard le nouveau réseau de transport du Grand Paris Express, va révéler la géographie du Grand Paris, et réduire les temps de déplacement entre des espaces proches, mais mal connectés. Les Jeux olympiques et les nouveaux grands équipements, vont également accélérer cette tendance et lui donner une nouvelle réalité avec la création de nombreux centres urbains, de nouveaux quartiers, et donc de nouvelles proximités.

## **Quelles étaient vos intentions quand vous avez réalisé le projet du pôle intermodal « Lightwalk », à Séoul, à la fois hub de transports (lieu de passage), centre commercial & lieu de promenade (lieu où s’attarder) ?**

Notre volonté première a été de développer un espace public autant qu’une infrastructure souterraine inédite pour la ville de Séoul, capable de symboliser un renouveau urbain davantage favorable aux piétons. Étant donné ses très grandes dimensions, il fallait porter une grande attention à son insertion dans son contexte urbain. Sur 167 000 m2, 800 mètres de long et 6 niveaux, le projet connecte sous terre quatre nouvelles lignes de train et l’extension de deux lignes de métro existantes, ainsi qu’une gare de bus. Mais bien plus qu’un simple centre de transit, il proposera également un vaste centre commercial, des cafés et restaurants, des espaces de travail et lieux d’expositions.

![](/static/old-images/wp-content-uploads-2018-06-Lightwalk_ext_Rayus_DPA_adagp.jpg)

Vue extérieure du projet « Lightwalk » à Séoul - crédit photo : ADAGP

Le projet possède un côté « land art », en dialogue avec le fleuve, le ruisseau Tancheon et les montagnes en arrière-plan. La recherche d’un équilibre entre ville et nature a également guidé le projet. En surface, le vaste parc public de 28 000 m2 offre un nouvel espace de respiration à Séoul, ceinturé d’une double rangée d’arbres protectrice, clin d’œil au jardin du Palais royal à Paris. En sous-sol nous avons également cherché à associer nature et espace public. La lumière naturelle s’infiltrera dans le sol par la faille optique, longue ligne facettée comme un cristal qui créera une dispersion de lumière et amplifiera ses effets vers les niveaux inférieurs pour le transformer en un espace de vie qualitatif. La nature s’infiltrera par un second parc développé en souterrain, qui bénéficiera de la lumière naturelle ainsi optimisée et offrira un agréable espace de déambulation.

## **À Paris, l’ensemble de la surface est bâti et on ne plus s’étendre horizontalement. Mais un espace reste encore sous-utilisé : le sous-sol. Avec des milliers de mètres carrés disponibles (stations fantômes, anciennes voies souterraines, etc.)... historiquement dédiés à la mobilité́. Que peut-on faire de tous ces espaces ?**

Le besoin de densifier la ville afin d’en limiter l’étalement est une préoccupation commune à de nombreuses métropoles. Plutôt que de construire toujours plus haut la ville en éloignant la vie du sol, pourquoi ne pas la prolonger vers le bas, dans son sol ? Le sous-sol de la ville permettrait d’intensifier la vie urbaine en augmentant la proximité et en créant du foncier. Le dessous de nos villes regorge de mètres carrés disponibles qui constituent un matériau formidable pour les architectes. Les modes de vie et de déplacement évoluent et l’on peut facilement imaginer que de nombreux volumes en sous-sol s’avèreront inutiles. Les sous-sols abritent souvent des espaces de parkings, d’archives, de locaux techniques, qui pourraient être reconvertis à mesure que les usages changent.

> « Plutôt que de construire toujours plus haut la ville en éloignant la vie du sol, pourquoi ne pas la prolonger vers le bas, dans son sol ? »

![](/static/old-uploads/2018/06/Gare_Villejuif_Intérieur_DPA_Adagp.jpg)

Intérieur de la future gare de Villejuif - crédit photo : ADAGP

À Villejuif, nous développons actuellement une gare de métro conçue comme un prolongement de la ville : une architecture ouverte, bénéficiant d’air et de lumière naturelle, un cylindre évidé́ de 70 m de diamètre qui va installer la gare à cinquante mètres de profondeur. L’espace public s’y prolonge et intègre divers services : commerces, extension de l’hôpital, connexions directes au parc, etc. L’intérêt majeur d’un travail du souterrain n’est pas seulement de proposer des architectures souterraines indépendantes, mais bien plus de créer des réseaux de connexion entre la ville du dessus et celle du dessous.

## **Votre agence travaille actuellement sur la réhabilitation de [La Poste centrale du Louvre](https://www.lejdd.fr/jdd-paris/la-poste-du-louvre-en-pleine-transformation-3545543). Un projet qui mêle respect du patrimoine et transformation du lieu en zone mixte. À Paris, l’architecte doit allier ancien et moderne. Quels sont les enjeux en termes de conservation dans l’haussmannien et dans Paris intra-muros? Comment œuvre-t-on pour conserver cette histoire tout en ouvrant les espaces ?**

Tout bâtiment doit pouvoir évoluer, en fonction des usages d’une époque ou de besoins nouveaux. Avec Jean-François Lagneau (architecte en chef des Monuments historiques), nous avons cherché à révéler le patrimoine, à consolider et révéler la structure métallique composée de colonnes ouvragées et de poutres rivetées typiques du langage architectural de Gustave Eiffel. Le projet a consisté à ouvrir au public cette enceinte de pierre monumentale, et à transformer cet ensemble industriel en un îlot urbain mixte. Le volume offrira davantage de porosité, il sera traversé par des passages couvert donnant sur une cour intérieure à ciel ouvert.

![](/static/old-images/wp-content-uploads-2018-06-Cour_int_La_Poste_du_Louvr_ADP_Adagp.jpg)

Cour intérieure de La Poste centrale du Louvre - crédit photo : ADAGP

La nouvelle poste du Louvre abritera des activités postales mais aussi de multiples programmes : une crèche, un commissariat de police, un espace de co-working pour les étudiants, 17 logements sociaux, des bureaux, des commerces, et un hôtel avec restaurant panoramique. La cour intérieure accueillera des cafés et un marché́aux fleurs. Tout en respectant et en valorisant son aspect patrimonial nous avons ainsi souhaité adapter cette architecture historique emblématique de Paris à la ville et à de nouveaux usages en l’ouvrant sur son quartier, de jour comme de nuit.

> « Le projet a consisté à ouvrir au public cette enceinte de pierre monumentale, et à transformer cet ensemble industriel en un îlot urbain mixte. »

## **Aujourd’hui, les nouvelles générations négocient différemment le mélange vie privée / vie professionnelle et entremêlent les deux. Est-ce que vous tenez compte de cette imbrication dans votre travail architectural ? Comment le bâtiment peut-il évoluer avec ce nouveau rapport au travail (et à la vie privée) ?**

Le rapport au travail est plus flexible, la mobilité professionnelle est une réalité. Au lieu de construire « plus », il s’agira peut-être d’occuper « mieux », en tout cas différemment, en créant des lieux connectés et mixtes, en développant de nouveaux modes d’habitat en phase avec l’évolution des modes de vie. Il faudrait par exemple augmenter la mobilité dans le logement et les espaces de travail afin de limiter les déplacements pendulaires énergivores. Il s’agira par exemple de fluidifier le marché du logement par une nouvelle offre d’habitat temporaire, ou de décongestionner les flux entrants et sortants d’habitants au travers d’équipements spécifiquement métropolitains.

Dans le cadre d’une réflexion sur « Habiter le Grand Paris » nous avons expérimenté ces thématiques de réflexion à travers le projet d’« hôtel métropole ». Le projet ouvre les possibilités d’un rapport nomade au chez soi, celles d’un espace ni privé ni public mais collectif, connecté et hybride, une typologie évolutive et moins normée, qui puisse créer de la proximité dans les usages et les pratiques. Ce projet est une recherche sur les possibles stratégies de résilience métropolitaine, tout comme le [« Groundscape »](https://www.youtube.com/watch?v=bCzORdIOiNU). Celui-ci, par l’incrustation de certaines fonctions urbaines (data center, infrastructures logistiques, activités industrielles) dans le sol, permettrait de densifier la ville en profondeur au lieu de l’étendre en surface, en favorisant la protection des espaces naturels. Le développement des racines des bâtiments constituerait également une réponse spatiale à l’évolution des modes de vie, de production et d’habitat. Construire au plus près de la demande pour limiter le besoin en transports, et construire en sous-sol pour limiter l’étalement urbain.


Étude 2024

Étude 2023

Étude 2022

Étude 2021

Étude 2020

Étude 2019

Etude 2018

Etude 2017

Etude 2016

Etude 2015

Etude 2014

Etude 2018

Demain, tous mobiles ?

Les articles

Les Tweets

Inscription à la newsletter